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[ Infos, Bio...] Ingénieur agronome (1990) et titulaire d'un doctorat de recherche en microbiologie du sol (1994) j'ai été chercheur avant d'évoluer vers d'autres activités. Après un master en communication environnementale (2005) j'ai passé 15 ans à explorer le thème du développement durable moteur de compétitivité pour la filière alimentaire. J'ai alors organisé plusieurs ateliers d'experts, tables rondes et conférences. J'ai aussi animé des sessions d'intelligence collective, effectué plusieurs cycles de formation auprès de professionnels, participé a plusieurs projets éditoriaux. Je suis co-auteur de plusieurs études sur les impacts environnementaux de la restauration Les cahiers de Risteco (9 volumes écrits entre 2005 et 2010), la ville qui mange (2013), City food policy - securing our daily bread (2015), coordinatrice du projet Softagri (2008-2010) new educational approches on sustainable food production, co-fondatrice de la plateforme Eating City en 2010, avec la préparation, coordination et animation de nombreux ateliers d’experts et Summer campus entre 2010 et 2016 et dernièrement auteure d’un essai beaucoup plus personnel : La formidable épopée invisible (2018) pour vulgariser auprès du grand public l’importance des micro-organismes dans l’eau et le sol. Depuis 2018 je suis experte pour l'évaluation de projets Européens pour compte de la Commission Européenne. En 2016 j'ai décidé de quitter les tables d'expert et me lancer dans l'entreprenariat, ce qui m'a demandé un gros travail sur moi même. Comme je m'y attendais, le problème n'est pas le manque d'idées mais leur mise en pratique sur le terrain et en ce qui me concerne, l'incarnation d'un leadership inspirant. J'ai créé mon entreprise en 2020. Une entreprise directement connectée au monde de l'événementiel. Je suis aujourd'hui exactement là où j'avais envie d'être: au coeur des enjeux de transition entre l'ancien et le nouveau monde.

Fair Compost

Alors que l’urgence climatique se matérialise, que nos sols ont besoin de matière organique, que l’agriculture veut transitionner vers des modèles plus durables, et que de plus en plus d’entreprises cherchent des projets vertueux de compensation carbone, le gisement de biodéchets alimentaires peut être facilement valorisé en compost et ainsi contribuer à stocker le carbone dans les sols.

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Description du Projet

Plus que jamais nous sommes confrontés et sensibilisés sur les liens profonds entre notre santé, notre qualité de vie, nos libertés individuelles, collectives et nos systèmes économiques.

Nous devenons de plus en plus conscients que la santé humaine passe par celle de la planète et en particulier des sols et des océans, substrats essentiels de tous les écosystèmes vivants.

Des sols en bonne santé sont la condition sine qua none pour des aliments sains et nutritifs issus des  productions végétales et animales. Non seulement ils remplissent des fonctions écosystémiques essentielles, telles que la régulation du cycle de l’eau, le maintien de la biodiversité, la mitigation et l’adaptation face au changement climatique en cours, mais aussi la pérennité des paysages et l’intégrité des territoires.

Les sols sont menacés. Quand ils ne disparaissent pas purement et simplement sous le ciment, ils sont dégradés par une mauvaise gestion, la pollution, etc. En Europe, 60 à 70% des sols sont dégradés et les processus de régénération sont lents par rapport à la vitesse de cette érosion. La France est directement concernée par ce problème.

Sans céder au découragement face à ces chiffres inquiétants, signaux d’alarmes sur des évolutions sociétales en cours depuis des décennies et qui mettront du temps à se réguler, il y a des manières simples et directes d’agir dès à présent. 

Par exemple, en réduisant les pesticides et fertilisants chimiques. 

Le compost, ça sert à ça. Non seulement il remplace les fertilisants chimiques avec brio, mais il revitalise les sols en agissant positivement sur la biodiversité, la quantité de micro-organismes, d’insectes et par conséquent sur le volume racinaire des plantes, leur capacité à capter des minéraux, lutter contre la sécheresse, se défendre contre les maladies. Cette augmentation de la vie contribue à faire du sol en bonne santé un véritable «  aspirateur à carbone  ».

Le projet concerne un compteur carbone et son interface digitale pour inciter au financement du retour du carbone dans les sols sous forme de compost – à une échelle potentiellement illimitée.

Le compost dérivera de la restauration collective sous toutes ses formes avec un gisement urbain en constante expansion. Les producteurs de biodéchets compostables vont financer et devenir protagonistes dans le mécanisme vertueux qui va se mettre en place. Car ils produisent eux même la ressource  qui finit normalement dans les incinérateurs.

Voilà pourquoi, cette idée est partie de mon entreprise Lich’n et de son service de valorisation des biodéchets + vaisselle compostable

Mais ce nouveau projet va bien au delà: on parle de circularité d’une ressource (de la fourche à la fourchette et de la fourchette à la fourche), on parle de la construction d’un modèle économique fondé sur les principes de l’ess, de l’économie circulaire, et surtout de l’économie locale qui alimente et bénéficie à ce cycle vertueux de retour de carbone dans les sols pour une mitigation des effets de serre

Pourquoi ça va marcher ?

Tous les espoirs sont permis car on s’inscrit dans la continuité et dans la complémentarité d’un autre secteur en pleine expansion : celui des projets de reforestation, et dans une moindre mesure celui de la lutte pour la préservation des océans, qui lèvent des fonds très importants.

Ce que ce projet apporte en plus et différemment ?

Un engagement pour une économie redistributive avec un projet qui se veut réaliste sur son modèle économique efficient et généreux avec l’investissement des bénéfices sur l’emploi pérenne et des projets à but non lucratif : le compost, c’est local, c’est pour les agriculteurs, c’est pour les projets d’agriculture urbaine, c’est pour la filière alimentaire.

Sur quoi va s’appuyer le développement commercial ?

Fair compost s’adresse à 3 principaux segments d’utilisateurs
1 – collectivités territoriales ayant la compétence de la gestion des DCTs
2- Les acteurs de la filière : producteurs de biodéchets, plateformes de compostage et utilisateurs de compost (agriculteurs, pépiniéristes : horticulteurs, entreprises de terrassement)
3- les entreprises avec stratégie RSE cherchant à investir sur des projets de décarbonation.

Ce que j’attends du mentor? 

Mon plus gros besoin aujourd’hui est de calculer le ROI pour définir le modèle d’affaire. Une expérimentation du système a eu lieu, elle confirme que la filière de compostage a du potentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et stocker le carbone dans les sols. Il faut maintenant coupler cette métrique environnementale avec une métrique économique et financière pour convaincre les investisseurs.

 

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Région AURA (Lyon)

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