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didier poulos
[ Infos, Bio...] Après une double activité professionnelle d'ingénieur-statisticien à l'Insee et de Professeur associé à mi-temps à l'Université (Marketing des services # Avignon et Aix-Marseille-Université # Sciences Po Aix,..), j'ai engagé une reconversion professionnelle pour contribuer à l'adaptation climatique. Avec une petite équipe, nous souhaitons soutenir les techniques de captage et de transformation séquestrante du CO2 marin en les rendant "bankables".

Clean Ocean Hub

“Clean Ocean Hub” veut contribuer à l’atténuation du dérèglement climatique, en soutenant les techniques de captage et transformation séquestrante du CO2 marin, et en les rendant bankables.

État d'avancement du projet:
J'ai un prototype
État d'accompagnement:
En recherche de son mentor

Description du Projet

“Clean Ocean Hub” veut contribuer à l’atténuation du dérèglement climatique, en soutenant les techniques de captage et transformation séquestrante du CO2 marin, et en les rendant bankables.

Le GIEC recommande maintenant de se préparer à retirer entre 1 et 10 gigatonnes de CO2 chaque année pour rester à 1,5°C d’augmentation de température moyenne.

Un exemple pour illustrer la démarche : plusieurs entreprises travaillent depuis dix ans à extraire le CO2 aérien et elles font descendre les coûts rapidement, en direction d’un objectif de 100 euros pour la tonne de CO2 extraite et neutralisée.

Les techniques et brevets européens pour l’extraction du CO2 marin seront tout d’abord documentés auprès de l’Institut Nationale de la Propriété Iintellectuelle, ainsi que les techniques et brevets de transformation séquestrante du CO2.

Un panel réduit de solutions opérationnelles d’extraction sera choisi puis proposé à des maîtres d’ouvrage potentiels intéressés à neutraliser les gaz à effet de serre : transporteurs aériens et maritimes pour compenser leurs émissions, ou industriels des matériaux souhaitant employer le CO2 comme ingrédient de leurs produits, voire banques enfin désireuses de mieux aligner leurs opérations avec leurs engagements climatiques…

La maîtrise d’œuvre sera confiée de préférence au titulaire des brevets, et à défaut à un Institut Carnot. Le premier objectif 2023 sera d’installer un pilote démonstrateur d’extraction du CO2 marin.

Simultanément sera préparée la réutilisation séquestrante du CO2 extrait, sous forme de matières et matériaux utiles et qui diminueront l’empreinte carbone de leurs utilisateurs. Pour ce faire les professionnels susceptibles d’utiliser ces matières et matériaux seront approchés et consultés pour aboutir à des utilisations effectives (démonstrateurs commerciaux à petite échelle).

Un exemple pour illustrer la démarche : le CO2 est un précurseur du polystyrène qui est un bon isolant thermique par l’extérieur, labellisé par le centre scientifique du bâtiment (CSTB), régulateur des matériaux du BTP.

Les entités économiques désireuses de compenser leurs émissions de CO2 actuelles et provisoirement inévitables, ou souhaitant effacer leurs émissions passées, ou voulant contribuer globalement aux efforts de réparation climatique, pourront acquérir de gré à gré les impacts climatiques positifs de ces neutralisations de gaz à effet de serre.

Ainsi, elles obtiendront des crédits carbone au titre de ces futurs captages et séquestrations de CO2 marin. La vente de ces crédits se fera de gré à gré, en se calant sur les normes du label bas carbone de l’Ademe, ce qui permettra de rechercher chemin faisant cette labellisation.

Un exemple pour illustrer la démarche : l’Ademe agrée des « méthodes » pour réaliser des économies de gaz à effet de serre, notamment pour la réutilisation des matériaux du BTP issus de déconstructions.

“Clean Ocean Hub” mènera de front le repérage des brevets d’extraction et de transformation, le plaidoyer auprès des maîtres d’ouvrage potentiels et la pollicitation vis-à-vis des contributeurs climatiques volontaires éventuels.

Ces démarches simultanées permettent d’accélérer le rythme par rapport à un chemin critique séquentiel traditionnel, puisqu’elles font avancer le projet global en autant de chantiers simultanés.

Le (s) maître(s) d’ouvrage vendront les produits isolants issus de la transformation du CO2 extrait, au prix du marché. Le complément de prix nécessaire en phase de maturation technologique pour des petites séries, sera apporté par les contributeurs volontaires qui soutiendront ce projet de salut public (contribuer à éviter un réchauffement moyen supérieur à 1,5° C à partir de 2035 !).

Progressivement se mettra en place une circularisation de l’économie pour la réhabilitation thermique des bâtiments, le déchet polluant CO2 étant réemployé sous forme d’isolant thermique pérenne.

Il faudra mener un plaidoyer légitime pour que le recours à ce matériau isolant devienne obligatoire pour la commande publique, eu égard à sa forte contribution aux objectifs climatiques nationaux.

Le passage à l’échelle proprement industrielle se fera ensuite avec le soutien recherché d’un consortium regroupant :

– les professionnels du bâtiment,

– des maître d’ouvrage motivés pour neutraliser de grandes quantités de cO2

– et des contributeurs volontaires désireux d’améliorer leur bilan carbone. Les financeurs attendus pourront soutenir un projet sensé, de caractère industriel donc avec un temps long, et qui répond à des besoins et attentes de grande importance pour nos sociétés industrielles.

Il s’agit d’un refuge pour les capitaux, qui sont en grand danger dans la plupart des compartiments classiques de l’économie, très menacés par le dérèglement climatique.

Quelques Photos

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Région SUD (Marseille)

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